samedi 16 novembre 2013

Le test des trois passoires.

Socrate comme nous le savons tous (ou presque) avait, dans la Grèce Antique, une haute réputation de sagesse.
Voici un exemple : Quelqu’un vint un jour, le trouver et lui dit :

-Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ?
-Un instant répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j’aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.
-Les trois passoires ?
-Mais oui reprit Socrate : Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire : C’est ce que j’appelle le test des trois passoires.
La première passoire est celle de la VERITE. As-tu vérifie si ce que tu veux me dire est vrai ?
-Non…. J’en ai seulement entendu parler…
-Très bien. Tu ne sais donc pas si c’est la vérité. Essayons de filtrer en utilisant la deuxième passoire, celle de la BONTE. Ce que tu veux me dire sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?
-Ah! Non. Au contraire.
-Donc continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es même pas certain qu’elles soient vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une troisième passoire, celle de l’UTILITE. Est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?
-Non… Pas vraiment.
-Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?

SI CHACUN DE NOUS POUVAIT MEDITER CE PETIT TEST, LE MONDE SE PORTERAIT PEUT-ETRE MIEUX.

ABES !

La dot chez les Sawa (cas particulier des Duala)




Le mariage est une occasion spéciale dans la vie d’un être humain. Une chanson de la JCBC (Jeunesse chrétienne baptiste du Cameroun) lors des célébrations des mariages, le martèle « o que c’est merveilleux… de partager les joies, ses peines avec quelqu’un durant toute la vie ». Que nous soyons concernés ou pas par la pure tradition du mariage au Cameroun, nous serons tôt ou tard confrontés au rituel de la dot même si avec le temps et les mariages mixtes devenus coutumiers au Cameroun, la demande de la dot tend a se défaire des mœurs, mais certaines familles ont pour habitude encore de la demander au prétendant.

Dans le Littoral, tout comme dans les autres régions du Cameroun, le mariage civil, est précédé de la dot. Chez les duala, elle se subdivise en plusieurs étapes à savoir : « Toquer à la porte ou Jumba la jombè, l’ouverture des fiançailles ou télè l’éwandè, la grande dot ou bédedi ba tumba et le sel ou wanga bito ».


1-Le Jumba la jombè ou toquer a la porte.
Dans un premier temps, le futur marié se rend chez les parents de sa dulcinée pour demander officiellement sa main. Dans sa démarche, il est accompagné de ses propres parents et quelques proches (6 au trop) pour se présenter comme le futur fiancé. A ce niveau rien ne lui est exigé; IL vient avec ce qu´il possède mais c'est des présents quelques peu symboliques. Il s’agit de deux à trois bouteilles de whisky, quatre à cinq casiers d’un mélange de bière et jus, d’une enveloppe d’environ cinquante mille FCFA appelée bouquet ou dikana en langue duala. Cependant, le contenu des présents peut varier selon les familles. Certains parents élèvent les enchères parce que dit on, c’est la seule partie de la dot qu’ils gèrent eux-mêmes. La démarche peut se trouver un peu plus complexe si la future mariée a été élevée par d’autres parents que les siens ou alors que ses parents sont séparés. La cérémonie à proprement parlé est riche en animation. Les porte-paroles des deux familles se livrent à une partie de devinettes et paraboles. Illustration : « j’ai vu une étoile qui brillait près d’ici, et en la suivant, j’ai vu qu’elle est entrée ici et je suis venue la contempler », expose le représentant de l’homme. Progressivement, l’histoire de l’étoile s’acheminera vers le vif du sujet, celui de la demande de la main de la jeune fille. Cette dernière à son tour, aura la charge de présenter son futur époux à l’assemblée en lui faisant boire dans un verre et boira aussi. Des youyous et des applaudissements suivront, puis une collation offerte par la famille de la jeune fille. Fini la première étape.


2-Télè l’éwandè ou l’ouverture des fiançailles.
Cette étape est plus élargie dans la famille. Oncles et cousins y sont conviés. Chez les duala, ce regroupement est très organisé, dans un clan appelée « tumba ». le chef du « tumba » remet une liste au représentant du futur marié. Selon les désirs et les moyens du futur époux, des négociations en vue d’une petite réduction, seront faites avant le jour établi pour la cérémonie. Le futur fiancé annonce une date à laquelle il vient pour se présenter à toute sa belle-famille. Le Jour-J toute la belle-famille se présente, elle reçoit le fiancé et sa famille. Tout se passe chez la fiancée. Le fiancé entre temps a reçu la liste des produits qu´il doit offrir à sa fiancée(entre autres une dizaine de bouteilles de whisky de bonnes marques, du vin rouge en brique, de l'argent, du bétail des pagnes, de la nourriture,du vin de palme etc...) . cette liste dépend de chaque famille, du niveau d´instruction de la fille, plus elle est instruite, plus elle est élevée; de la chasteté de la fille; si elle est vierge, sa cote ne cesse d'augmenter, si elle est issue d'une famille bourgeoise ou noble, sa cote grimpe encore plus. mais comme pour chaque règle il y a des exceptions, il existe des familles où rien n'est exigé, sauf 1 franc symbolique. Mais en règle générale, la dot commence à cette étape.Une deuxième liste est donnée au fiancé.


3-La grande dot ou bédedi ba tumba
A ce niveau, le futur mari revient à une date qui lui convient et de commun accord avec la belle-famille, donner les produits de la deuxième liste. La dot chez les duala est symbolisée par une chèvre, tandis que dans les villages environnants comme :’pongo, malimba, yingui » pour ne citer ceux-là, c’est par le porc. Maintenant, tout se passe dans la famille du fiancé qui est tenue de recevoir la belle-famille qui emporte ses produits évalués à près de 2.600.000 soit 4000 euros au total au bas mot(l'enveloppe+ les vivres). Commence alors l'EKWAD´A DIBA (pourparlers pour le mariage (DIBA). A ce stade le mariage coutumier est scellé. Un contrat de mariage est remis au fiancé qui peut à tout moment décider de son mariage civil et non religieux.
Oui vous avez bien lu le futur marié ne peut pas encore décider de son mariage religieux et pour cause il doit encore se soumettre a d'autres rituels.


4-Le wanga bito ou le sel des femmes.
Pour le mariage religieux donc, le fiancé doit encore se soumettre à quelques rituels à savoir le consentement de la mère de la marié: c´est une étape qui a lieu nécessairement avant sinon la veille du mariage religieux, le futur époux est tenu d´apporter à sa belle-mère du sel (WANGA) pour obtenir son consentement. Cette cérémonie est préparée par les femmes de la belles famille sans les hommes et fait appel à la donation d´un certain nombre de produits parmi lesquels le sel, de l´huile, du savon , allumettes, les don en numéraire etc.... Il est à noter que pendant ces étapes, les choses ne se passent pas comme une lettre à la poste, il y a des embûches auxquelles doit faire face la famille du futur époux sous peine d´amendes, mais c´est pour amuser l'assistance , pour ne pas rendre la cérémonie monotone.


Apres toutes ces étapes, le feu vert est donné aux futurs mariés d’aller devant monsieur le maire puis devant le Pasteur ou Prêtre. Tout ce passe ici au Cameroun comme partout dans le monde, dans les règles de l´art. Au Cameroun, nous appliquons le même code civil que celui des français, tout ce passe à la mairie, après publication des bans, en présence des témoins et devant le public. Chez les Sawa le mariage religieux a lieu à l'église de la mariée, sauf quelques exceptions. Ce jour là , l'ABELE (danse d´animation publique) accompagne les mariés qui sont libres de s´habiller en tenue traditionnelle ou moderne donc une longue traîne pour la mariée et un costume pour le marié.


Les gars vous voila prévenus hein ....si t'as pas d'argent mon frère, pardon ne va pas voler pour épouser la fille d'autrui !!!


ABES!

lundi 20 mai 2013

Peut on réellement être ami(e) avec son ex?






« On s’est aimé comme on se quitte », prévient l’adage ! Rompre est souvent une épreuve. Il n’y a pas de recettes miracles pour surmonter les difficultés liées à une séparation, et chaque expérience est unique. Faire le deuil d’une relation qui a touché à son terme est souvent recommandé, mais ce n’est pas toujours aussi simple ! Il n’est pas rare qu’on oscille entre amertume, ou regrets quand ce n’est pas de la haine.

Les liens que vous gardez (ou pas) avec votre « ex-amour » en disent long sur où vous en êtes et sur vos réelles affinités amoureuses.




Quand un couple se sépare, au terme d'une relation amoureuse où chacun était profondément engagé, l'amertume et le ressentiment rendent parfois l'amitié très difficile.

Qu’il y ait eu mariage, concubinage ou simplement compagnonnage, la question reste entière : quelle place donner à celui ou celle avec lesquels nous avons partagé un morceau de vie, une fois l’histoire terminée ? Idéalement, on devrait pouvoir rester amis puisqu’on s’est aimé. Tout le monde y gagnerait à commencer par les enfants s'il y en a. Mais cela demande des sacrifices...

"Peut-on rester bons amis ?" C'est une question que se posent souvent les membres d'un couple qui viennent de rompre.

Malheureusement, il n'y a pas de réponse facile à cette question. Les chances que l'on possède de réussir à maintenir des liens d'amitié après une rupture dépendent en grande partie de l'existence de ces liens, de sentiments de chaleur, d'affection et de confiance entre les partenaires, avant la séparation. Or, ces sentiments peuvent sembler avoir disparu au moment de la rupture.

Par ailleurs, il semble souvent plus facile, au départ, d'essayer de rester bons amis pour atténuer le choc de la séparation. Cela vaut mieux que de se voir brusquement obligés de supporter les effets d'une rupture totale.

Mais, dans la plupart des cas, les problèmes émotifs et les tensions de la séparation font naître une certaine amertume entre les deux partenaires, ce qui nuit considérablement à leur amitié. Toutefois, si le couple comprend ces problèmes, l'amour brisé a des chances de se transformer en amitié profonde et durable. 




Les obstacles à l'amitié


La culpabilité, en particulier, peut souvent faire obstacle à l'amitié. Quand les partenaires se sentent responsables ou même honteux de leurs façons d'agir l'un envers l'autre, ils peuvent très bien vouloir éviter de se revoir. Ils ont alors l'impression que des contacts rendraient leurs sentiments de culpabilité encore plus aigus ou ils craignent que l'ex-partenaire ne se serve de ces sentiments pour les persuader de renouer.



L'orgueil. Le rejet, en plus de la douleur émotive qu'il peut provoquer, peut porter un grand coup à l'orgueil personnel. Si c'est le cas, la réaction peut être de refuser l'amitié de l'ex-partenaire.
L'homme ou la femme dont l'orgueil a été blessé lors de la rupture peut, en rencontrant l'ex-partenaire, le traiter avec désinvolture ou même tout simplement ne faire aucun cas de sa présence. Il espère ainsi prendre sa revanche et satisfaire son amour-propre blessé en simulant l'indifférence.


Mais on peut aussi avoir le ressentiment, la jalousie, la peur, la haine quelquefois. Plus la relation a été intense et passionnée, plus grands sont les risques de remous.



Espacer les rapports amicaux

Quand l'amitié des ex-partenaires repose sur des sentiments profonds et une confiance mutuelle, bien des problèmes de ce genre peuvent être évités : il suffit d'en discuter à coeur ouvert entre amis et d'agir en conséquence.

Une des solutions consiste à espacer les rapports amicaux entre ex-partenaires, du moins temporairement. Mais le plus sage, et le plus difficile, consiste sans doute à tenter de faire partager son amitié à sa nouvelle passion, pour éviter qu'elle ne se sente exclue, et qu'elle y voie une relation "exclusive" ou "particulière".

Cela peut toutefois entraîner des malentendus ou blesser des susceptibilités. Parfois, la nouvelle personne se lie très étroitement avec l'ex-partenaire de son conjoint et celui-ci peut en prendre ombrage.




La valeur de l'amitié

Quand la rupture survient dans un couple jusque-là uni, il arrive spontanément que les deux partenaires s'évitent quelque temps. Mais une fois les blessures cicatrisées, des personnes qui ont un peu de maturité sont capables de se retrouver pour renouer leur amitié. Cependant, certaines personnes ont relativement peu de problèmes lors de la rupture et leur relation passe facilement de l'amour à l'amitié.

Entre ex-partenaires, l'amitié repose souvent sur des liens solides, issus d'expériences et d'émotions partagées très intimement. Une telle amitié peut être particulièrement enrichissante. Les ex-partenaires peuvent en effet connaître certains aspects de la personne de l'autre qui demeurent parfois inconnus, même des amis très proches.

C'est pourquoi ils peuvent souvent se soutenir et s'entraider, et ce, d'autant plus qu'ils sont libérés des différentes "conventions" qui existent dans une relation "établie". Et l'amitié peut leur permettre de formuler certaines critiques constructives ou de donner des conseils, ce qu'ils n'auraient peut-être pas osé faire avant, de peur d'offenser l'autre.


Les séparations permettent quelquefois à chacun de mûrir et de se retrouver ensuite. Le risque, pour ceux qui ne savent pas poser certaines limites, c’est de ne rien pouvoir construire de nouveau ; l’amitié amoureuse vient en quelque sorte combler le vide, le manque, l’absence, sans lesquels il n’y a pas place pour un(e) autre. Eviter ce piège suppose que chacun des ex soit bien au clair avec ses attentes et sache garder la distance. Un nouveau lien peut alors se construire, uniquement amical celui-là !

mercredi 15 mai 2013

Quelques conseils pour que votre relation fonctionne










Certaines de mes amies m'appellent "docteur love" je sais même pas pourquoi mais bon elles le font parce que bizarrement chaque fois qu'elles ont des soucis avec leurs chéris  elles m'appellent et j'essaie de les conseiller comme je peux. Et au fil du temps je me suis dit.... mais pourquoi ne pas essayer de réunir ces conseils et les proposer à d'autres? Je ne vais pas dire que c'est mon ou mes expériences qui m'ont servis mais ce sont des petits trucs qui au fur et à mesure inconsciemment plombent la relation.

Voici quelques recommandations pour ceux/celles qui sont en couple, et qui ne veulent pas voir leur relation leur filer entre les doigts : quelques trucs qu’il vaut mieux suivre pour faire durer sa relation, si vous ne voulez pas vous retrouver en position délicate.



1. Évitez autant que possible de parler de vos ex. 
 Si vous commencez, elle/il voudra en savoir plus, toujours plus, elle/il voudra se mesurer à elles/eux. Vos ex sont comme des nuages noirs dans son esprit, le moins elle/il en sait, le mieux elle/il se porte – et donc, le plus tranquille vous êtes.

2.Soyez ferme, ne cédez pas aux caprices et au chantage affectif 
Céder à ses caprices lui montre que 1) vous avez peur de la/le perdre, et que 2) vous n’avez pas de limites … Si vous voulez lui prouver que vous êtes une serpillière, continuez comme ça.
Faites preuve de personnalité, de poigne : dites lui non quand vous n’êtes pas d’accord.
Ne cédez pas. Vous n’avez pas à vous écraser, vous avez un cerveau et une fierté vous aussi.


3.Ne soyez pas tyrannique pour autant
Sachez le reconnaître quand elle/il a raison et que vous avez tort.

4.Ne la critiquez pas / ne vous moquez pas d’elle en public 
Ne la/le contredisez pas en public, ni devant ses parents, ni devants ses (ou vos) amis. Votre copine/copain a besoin de se sentir en sécurité avec vous. Savoir que vous la soutenez en toute circonstance l’aide à se sentir en sécurité.
Grave erreur, soutenez-là/le quoiqu' il/elle dise / fasse en public (ou au moins taisez vous), puis lorsque vous vous retrouvez seul avec elle/lui, dites lui si vous n’êtes pas d’accord.
Ne vous moquez pas d’elle/de lui non plus, vous faites équipe avec elle/il, elle/il n’appréciera pas que vous vous liguiez contre elle/lui avec d’autres personnes, et saura vous le faire payer en temps utile. Vous ne toléreriez pas non plus qu’elle/il le fasse, non?


5.Ne cherchez pas à lui plaire en permanence. 
Pour elle/lui, c’est le signal d’alarme qui lui indique que c’est ELLE/LUI qui tient les rênes, qui décide.
Elle/il a compris que vous aviez peur de la/le perdre, donc elle/il vous prend pour un mec/une go qui flippe, qui a pas confiance, qui assure pas.


6.Soyez apprécié de ses amis et de sa famille 
Dans une relation, il arrive qu’on s’engueule. Et dans ces cas là, c’est toujours bien d’avoir sa meilleure copine/son meilleur pote dans votre poche, qui lui rappelle à quel point vous êtes génial.
Il peut arriver que vous ne supportiez pas certaines personnes de son entourage : soyez prudent, au moins au début.


7.N’ayez pas peur de vous affirmer 
Les femmes n’aiment pas les mielleux, la guimauve, les serpillières…et vice versa....
Dites merde si vous en avez envie, assumez. Finalement, elle/il accorde assez peu d’importance à vos goûts et à vos choix, elle/il veut juste que vous les assumiez.


8.Ne lui faites pas la morale sans arrêt. 
Dites stop si elle/il dépasse les bornes, mais seulement si elle/il dépasse les bornes… parce qu' OVC (On Vous Connait)
Vous n’êtes pas son père/sa mère , c’est ça qu’elle/il aime.


9.Ecoutez-la/le.
Ecoutez là/le quand elle/il vous parle, même si elle/il vous fatigue avec son verbiage ininterrompu. Ne faites pas l’erreur de le lui dire (les filles exigent des mecs qu’ils les écoutent blablater : elles font ça entre filles pendant des heures, elles ne comprennent pas que ce ne soit pas le sport favori des hommes).
Soyez là pour elle/lui, laissez la/le se confier à vous, alors ne la/le laissez pas parler dans le vide, ou pire, avoir l’impression qu’il n’y a pas de communication dans votre couple.


10.Ne brûlez pas les étapes, n’allez pas trop vite dans votre relation 
Attendez qu’il/elle soit amoureux(se) de  pour vous ouvrir (si vous êtes vraiment amoureux(se), sinon fermez là).
Ne lui dites jamais « je t’aime » avant qu’ELLE/IL ne vous l’ait dit. Suivez son rythme : vous serez toujours au bon niveau. Bon a ce niveau c'est un peu complexe du moins chez la femme parce qu’elle est dans 90% des cas la première a se dévoiler  mais sil vous plait mesdames sachez observer et surtout sachez le dire quand et seulement lorsque vous le sentez prêt a encaisser.
Quelqu’un qui déballe tout, ça fait flipper, et si elle/il n’est pas prêt(e), elle/il s’enfuira (surtout le 3 eme jour).


11.Soyez un homme/une femme, n’essayez pas de jouer à l’amoureux (se) transi
C’est mignon, mais la fille, c’est elle, pas vous.
Tâchez de garder le contrôle, de continuer à avancer.
Ne restez pas englué dans votre confort, sinon vous le/la perdrez très vite. Et en plus, quand l’un des deux est une larve collante dans une relation, l’autre perd très vite patience et ne tarde pas à s’enfuir à toutes jambes.


12.Le téléphone : ni trop, ni pas assez. 
Il y’a fort à parier que votre chéri(e) soit un(e) accro du téléphone. Mettez-vous d’accord avec elle/lui très vite : faites lui comprendre que vous aimez l’avoir au téléphone, mais que vous avez des obligations et que vous ne pouvez pas l’appeler 3 fois 3 heures par jour.









Bien entendu, être en couple et tout faire pour que ça se passe bien, nécessite une foule d’autres précautions, qui seront débattues peut-être plus tard, dans un autre article. Mais tenez déjà compte de ces quelques recommandations, cela devrait vous éviter de faire trop de faux-pas regrettables.
Mais on ne le diras jamais assez LE COMPROMIS EST LA BASE DE TOUTE RELATION RÉUSSIE !! En tout cas c'est comme çà que je vois les choses!!!!

dimanche 12 mai 2013

Vous avez dit Tribalisme?








Halala mon cher et beau pays le Cameroun c'est toi qui est bafoué comme ça sur le site du père Isenbeck (entendez par la Zuckerberg)? C’est à coup de pamphlet que chacun qui se croit plus enfant d'une tribu que l'autre anime le * débat*. Il parait qu'il y a une fille, la tristement célèbre Brenda Nghomsi puisqu’il s’agit d’elle , qui  a maladroitement fait circuler un message sur un mal qui mine le Cameroun et qui a eu la malchance ou la chance(parce qu’elle a quand même gagne d’être la *star* pendant quelques jours et ce n'est pas donné à tout le monde hein quand on voit comment certains se tuent pour qu'on parle seulement d'eux pour une minute donc Brenda oyeeee)de pointer du doigt les "yaondè" et les "bassa's". Elle s'est vue copieusement insulter, "laver" par des personnes revendicatrices de causes toutes aussi farfelues les unes que les autres, les suiveurs et comme dirait l'autre  " les moutons de la moutonnerie" . Certains ont même dit "Je suis tribaliste et fier de l’être dans le Cameroun de l'Homme Lion! 


Le tribalisme! Un bien grand mot dont certains n'en connaissent ni la teneur ni les conséquences  Mais dans mon pays le Cameroun , le pays de l’Homme lion ce mot doit être banni!!!. Nous sommes un peuple épris de paix, un peuple qui malgré sa multitude de tribus a toujours su éviter les guéguerres tribales qu'on peut voir dans d'autres pays d'Afrique. Cette diversité donne à notre pays un patrimoine culturel riche et varié. Mais le fait de vouloir mettre en avant sa tribu n'est pas toujours sans conséquence pour les autres tribus. C'est cette tendance à vouloir avoir tout et faire tout pour sa seule tribu que l'on appelle le tribalisme.


Pourtant, vouloir le bien, le développement l'épanouissement de sa tribu n'est pas en soi une mauvaise chose tout simplement parce que chaque tribut a ses spécifications propres.et donc grâce à ce "Tribalisme", la diversité culturelle du Cameroun s'affirme et se manifeste à travers le monde. Il permet aussi grâce à la solidarité des fils d'une même région au développement des régions et des zones les plus reculées entre autres.

Par le tribalisme, certaines personnes tentent de transformer l'administration, les secteurs industriels et commerciaux en organisations tribales. L'appartenance à une tribu remplace la compétence comme critère de recrutement. Ceux qui appartiennent aux tributs doivent exercer des pouvoirs pour obtenir des emplois ou un service. Cette tendance à vouloir ramener tout à sa seule tribu traduit un certain égoïsme qui constitue un frein au développement économique et social, et à la réalisation de l'unité nationale. Le tribalisme multiplie les injustices qui peuvent entraîner des divisions graves dans la société au sein de la nation.



La lutte contre le tribalisme dans notre société, passe donc par la prise de conscience des dangers de l'instrumentalisation du tribalisme, le développement des valeurs identitaires symboliques et l'éducation à la citoyenneté.

Je peux mettre en valeur la culture du Dii qui fait partie de l'essence de certains ressortissants de la région de l’Adamaoua en tant que Camerounais , sans dévaluer, critiquer ou blâmer les 7 rites de Ndob dans la culture bamiléké. Je dois comprendre que le Dii est pour moi ce que sont ces rites pour les autres. Ces cultures font de chacun de nous ce que nous sommes dans notre singularité au-delà de l’humaine condition. Se célébrer ou célébrer sa culture ne doit pas conduire nécessairement à décrédibiliser la culture de l’autre. Bien souvent, c’est en valorisant la culture de l’autre qu’on met en valeur sa propre culture.


Or, dans la plupart des cas, on assiste à des situations où l’affirmation de soi passe, chez de très nombreuses personnes, par la négation de l’autre. La volonté de puissance pousse à la domination de l’autre ou, pire encore, à son mépris. Alors, on tombe dans le piège du tribalisme.


Mes frères et sœurs oui oui nous le sommes tous ne tombons pas dans ce piège et aimons nous les uns, les autres. Arrêtons de nous dénigrer les uns, les autres et construisons ensembles, main dans la main notre cher et beau pays qu'est le Cameroun car c'est les uns AVEC les autres que nous y arriverons et non les uns CONTRE les autres!


Éloignons les cons des claviers et des caméras, la bêtise humaine peut faire des dégâts au Cameroun avec ces personnes en manque d'éducation et d'affirmation de soi qui véhiculent des messages dangereux sur le net!


DISONS NON AU TRIBALISME!!!!! 

vendredi 26 avril 2013

L’infidélité....... jusqu'ou?



Cette question qui fait débat de plus en plus quand on voit l’actualité et ben désormais la femme n'est plus cette femme fidèle et soumise que l'on a connu.....

Les féministes, les défenseurs des droits de la femme, ceux des hommes, les légalistes et j'en passe, chacun veut donner son avis et surtout veut rendre acceptable ou logique ce qui ne l'est pas!!!

Je ne suis ni féministe, ni défenseur de quelque cause que ce soit mais je vais quand même parler aussi!

Le fait qu'un homme ait des enfants illégitimes est devenu un sport olympique et rentre dans la " norme".

Les hommes doivent donc faire des bêtises sans se soucier du mal qu'ils font.

Nous les femmes, avons-nous l'os à la place du cœur? Quand les hommes emmènent des enfants, ne font-ils pas aussi honte et mal à leur épouse?

Je suis autant révoltée devant l'infidélité d'un homme que devant l'infidélité d'une femme!!! Parce que comme  le cœur c'est pas l'os, et autant l'homme a son orgueil et son amour propre autant la femme les a aussi... Alors pas de raison de prendre plus en pitié un homme trompé qu'une femme trompée.
Le fait que les femmes acceptent plus ou moins les infidélités des hommes réside dans le fait qu'elles sont plus sensibles et dans le fait qu'on chante tous les jours que "lorsqu'un homme trompe il ne part pas avec le cœur mais si la femme trompe c'est qu'il y a des sentiments et c'est dangereux etc..." (Pour ma part tromper c'est tromper, sentiments oh pas sentiments y'a eu pain dans lait donc pardon... le bruit!)

Personne (hommes/femmes) ne mérite que ses sentiments soient traînes dans la boue, son cœur brisé, par son conjoint.

Tout ce qui me dérange ce sont ces femmes qui disent "comme il m'a trompée je vais aussi le tromper", La génération IF YOU DO ME I'LL DO YOU!!! Huuumm ça me fait penser a cette chanson de Kilheur et Rikwane "Chéri tu me saoule" huummm ces légalistes en tout cas personne ne te force à rester, si ça fait trop mal tu as le droit de partir mais je trouve que son infidélité ne vaut pas autant que ta dignité. ça ne sert à rien que tu te souilles.

Pour ce qui est des enfants que les gens là vont faire dehors, les femmes ne sont pas obligées d'accepter, qui oblige qui?
C'est juste que comme pour les infidélités on nous bourre le crane avec "c'est normal pour un homme et pas pour une femme"... C'EST FAUXXXX!!! C'est parce que c'est l'homme que ça ne fait pas mal?! Mais bon , certains trouvent la force d'accepter, de dépasser l’ego démesuré des hommes...

Certains hommes sont tellement égoïstes qu’ils pensent que seule la femme doit pardonner tous les égarements de son mari. Inversement pour certaines femmes alors que rien n'y fait chacun se doit de pardonner * l’égarement*  de l'autre....... Tout comme l’arbre, qui a besoin de très bonne racines pour bien pousser, l’amour entre deux être à besoin d’une confiance prête à braver les épreuves c a d les joies les peines. L’amour-là qui fait pleurer même les plus durs et bien ça se mérite.

 Et vous chers lecteurs jusqu’à quel niveau pouvez vous supporter et accepter l’infidélité de votre conjoint?

Bien le regard.

mardi 23 avril 2013

Negocier avec un proche



Avez-vous remarqué comment certaines conversations ayant un objectif de négociation, de compromis ou d’entente mutuelle peuvent rapidement devenir pénibles voire franchement énervantes? J’ai assisté récemment à un épisode extraordinaire d’une négociation entre un couple très jeune au sujet d’une discorde *pour ne pas changer me direz vous*. Pour poser le contexte, c’est la fille qui demande à son copain un peu d'attention, d’être plus présent pour elle au quotidien.


BRASSER DU VENT
J’écoutais les arguments de l’un et de l’autre. Ceux-ci tournaient essentiellement autour d’éléments logistiques très factuels et pratico-pratiques tels que la distance entre les lieux d’habitation (“trooop loin” pour l’un, “à côté” pour l’autre), le temps de transport qui y est associé (“trooop long” pour l’un, “à deux minutes” pour l’autre), les moyens de transport à disposition (“c’est galèèère” pour l’un, “c’est facile” pour l’autre) et j’en passe.

Bref, à chaque argument béton de l’un était opposée une objection d’acier de l’autre. Et plus le stock de cartouches s’amenuisaient dans les argumentaires respectifs, plus la tension devenait palpable. La mayonnaise commençait à monter chez l’un comme chez l’autre. Le clash était imminent.


NIVEAUX DE COMMUNICATION
Lorsque nous sommes en pourparlers avec un interlocuteur, la tendance naturelle de chacun d’entre nous est d’écouter et de focaliser sur le contenu du discours. Quoi de plus normal à ça, après tout?

S’il y a des mots qui sortent de la bouche de cette personne en face de moi, c’est logique que mes oreilles captent les sons formulés, les transforment en mots et phrases et me fournissent ainsi le message qui m’est destiné. De toute façon, notre vis-à-vis fait de même. Il se peut aussi que nous soyons complètement disposés à nous écouter mutuellement avec attention et bienveillance et pourtant, nos réponses peuvent être inadaptées et la conversation peut se rigidifier à n’importe quel moment. Nous sommes ici au premier niveau de la relation: celui du contenu.

C’est quoi ce bordel, alors?

Sans compter toutes les interprétations inhérentes à une communication, tout ceci se fait de manière automatique. La grande majorité des personnes pense que ce qui sort de leur bouche est en provenance directe de leur tête. Si c’est vrai d’un point de vue anatomique car c’est bien une zone du cerveau qui produit le langage (Broca pour les intimes), d’un point de vue émotionnel c’est une toute autre histoire. En effet, les émotions et ressentis générés invariablement lors d’une conversation influencent quasi systématiquement le contenu de notre discours.

Nous sommes là au deuxième niveau de la relation: celui des émotions et sentiments.


ÉCLAIRE UN PEU PAR LA
Juste avant le point de non retour qui allait allumer la mèche de la poudrière sur laquelle la copine et son copain étaient assis, une troisième personne étant un peu au fait des pièges du langage et des aléas des relations humaines proposait aux deux interlocutrices de simplement prendre conscience de leurs ressentis et besoins associés à cet instant et de le partager entre eux. Il s’agissait alors de rendre explicite ce qui est de l’ordre de l’implicite, à savoir exprimer les “vraies” raisons du désir de l’un et de l’autre.


Après un petit moment de silence propice à une connexion à tout ce qui n’était alors pas conscient (émotions, ressentis, sentiments), la conversation reprit à un niveau nettement plus apaisé que la minute d’avant. Comme quoi, parler avec le cœur tranquillise les esprits.

D’une négociation poussive entraînant de fait un climat de conflit larvé ne demandant qu’à exploser, le fil de la conversation ne portait plus sur des éléments servant d’écran de fumée mais plutôt sur l’écoute et l’intérêt des besoins exprimés par chacun.

Ce qui fut très étonnant après cette mise à plat des besoins de chacun et du partage des émotions et ressentis, c’est la tournure qu’a pris la conversation.


Dès lors, la demoiselle et son monsieur parlaient à un niveau relationnel beaucoup plus apaisé car authentique. L’objectif n’était alors plus de convaincre l’autre à tout prix mais de faire en sorte que les besoins de chacun soient au moins pris en compte et au mieux satisfaits. La décision finale n’a peut-être pas encore été prise, mais les portes du changement se sont grandes ouvertes pour laisser circuler les infinis possibilités de solutions qui apparaîtront.

Qui vivra, verra.